l-Sarah Simms -l FiniiiiiiiiiiiiEuhhhhhh [Validé]

Hum si je vous dis un vrai visage d’ange vous pensez à qui? Rho à moi bien sûr ! Je suis de taille moyenne, enfin… pour une fille, ce qui fait que je mesure un peu plus d’un mètre soixante en trichant un peu ! Je suis assez mince, ce qui fait de moi un petit gabarit comme on dit, mais cela ne veut pas dire que je suis fragile hein. Eh oui je suis très sportive, c’est pour cela que je suis si mince et qui dit mince ne dit pas forcément plate non plu. J’ai des formes là où il faut dirons nous.
Mes cheveux sont longs, il m’arrive de les faire onduler sur les pointes, et blonds comme les blés. D’une douceur soyeuse et d’une brillance extrême ils encadrent mon visage à la perfection donnant plus de douceur à mes traits anguleux. Il m’est arrivé de me laisser pousser la frange, oui j’aime bien changer de coiffure, ainsi il n’est pas rare de me voir avec des mèches blondes dans mes yeux bleus. Oui, mes yeux sont bleus… d’un bleu océan. Vous êtes déjà aller dans les caraïbes ? Eh bien la couleur de mes yeux ressemble à la couleur des mers en bords de plage. Cela mon donne non seulement un regard très expressif mais surtout captivant. Ca fait fondre les garçons…
Pour ce qui est de mon look vestimentaire, c’est un peu un mélange de tout ! Féminine avec talons hauts un jour, garçon manqué et bottes militaires un autre jour. C’est simple tout me va ! Alors autant en profiter non ?

J’ai une fâcheuse tendance à voir tout le temps les choses du bon côté ! Même dans les moments les plus graves, je me focalise sur le positif. On pense alors souvent que je me fiche de tout, mais ce n’est pas vrai bien sûr… c’est un mécanisme d’auto-défense. Pour ne pas souffrir je ne vois que le positif. Cela peut sembler idiot mais ça marche. Ce mécanisme d’auto défense me fait passer pour quelqu’un qui est toujours de bonne humeur, ce qui pousse les gens à m’approcher et à venir me parler… heureusement que j’ai le contact facile ! Depuis l’enlèvement je suis quand même devenue plus méfiante, et j’évite de trop parler avec des inconnus. J’ai besoin de temps pour être en confiance avec quelqu’un.
Après l’enlèvement j’ai arrêté de parler, pendant plus de six mois je n’ai pas prononcé un seul mot, pas même a Tom ou Carlyn. Tom s’est montré très compréhensif, et m’a beaucoup soutenue. Lorsque j’ai retrouvé la parole, c’était pour dire à Tom que je l’aimais. C’était la première fois que je lui disais… depuis je n’arrête pas de lui dire ! xD
Je fais partie des gens qui ne croient que ce qu’ils voient, je ne suis pas le genre de filles à me faire des films sur ce que sera demain, je préfère vivre et le voir par moi-même. Cela ne sert à rien de rêver sa vie, il vaut mieux vivre ses rêves non ? Ouh la je deviens poétique !
Je suis assez franche de nature, j’ai tendance à dire ce qui me passe par la tête comme ça vient, je suis navrée si ça blesse mais … généralement je ne m’en aperçois qu’une fois que c’est dit.
Contrairement aux apparences, l’enlèvement m’a beaucoup marqué. Je fais comme si de rien n’était et je fais croire que tout va bien mais au fond je suis terrorisée. Je ne montre jamais quand ça va mal, le seul qui arrive à le voir c’est Tom… d’ailleurs c’est le seul à pouvoir me réconforter. Je sais, c’est un peu un paradoxe, je suis très sociable et j’aime bien être le centre d’attention et en même temps je suis assez pudique en ce qui concerne mes émotions ou mes sentiments.
Mais après tout, la complexité c’est attirant non ?

Par où commencer ? Mes parents se sont rencontrés peu de temps avant ma naissance. Ils faisaient des études dans la même université. Ma mère était une étudiante russe qui était venue étudier aux Etats-Unis dans le cadre d’un échange scolaire. Ils se sont mariés quelques mois après leur rencontre et m’ont conçue guère de temps plus tard. Ils s’étaient installés dans le Wyoming. Ma mère avait du mal a supporter l’éloignement avec sa famille et ils faisaient souvent des allers-retours vers la Russie. C’est là bas que je suis née d’ailleurs, par une nuit froide du mois de mars, lors d’un des nombreux voyages de mes parents.
Je fus élevée dans le Wyoming, dans un joli quartier, le genre de quartier qui te fait penser que le monde est beau et que tout ira toujours bien, un peu comme une pub de la famille parfaite des années 50. C’est dans cette atmosphère pseudo parfaite que j’ai grandi, en faisant les quatre cents coups avec le fils des voisins, Michael.

Lorsque arriva l’année de mes dix ans, je compris a mes dépens que la vie n’était pas si jolie que ce qu’on m’avait bien laissé croire. Ma mère fut victime d’un accident d’avion. C’est donc mon père qui s’occupa de moi. Il était fou de chagrin d’avoir perdu ma mère, et sombra peu à peu dans l’alcoolisme. Ma crise d’ado n’a rien arrangé à nos relations et nous nous sommes éloignés loin de l’autre machinalement, sans même s’être réellement connus. Je ne me suis jamais plaint de mon père, car il ne m’a jamais violée et il n’a jamais levé la main sur moi comme beaucoup de parent l’ont fait avec leurs enfants… le mien, il était juste incapable de s’occuper de moi. Je ne pouvais pas lui en vouloir… il faisait des efforts parfois, mais le fossé nous séparant était déjà là. Et puis, je voyait bien qu’en me regardant il ne voyant que ma mère. Je lui ressemblais tellement que me regarder devait être une souffrance pour lui…

Ma crise d’ado ne fut pas spécialement pire que celle des autres, alcool et cigarettes devenaient le lot de mes multiples soirées ou je ne rentrais à la maison qu’au petit matin. Devenir une fêtarde invétérée était une manière de défiait l’autorité de mon père te j’espérais qu’il s’occupe ainsi plus de moi mais bien évidemment il n’a rien fait. C’est alors que je fis la rencontre de Tom. Il venait d’arriver en ville et… j’ai toujours eu un goût démesuré pour les étrangers, sans doute parce que je suis a moitié russe… j’aime le mélange des cultures et puis, c’était une tête inconnue et ça, ça faisait du bien. Il avait un côté rebelle et charmeur qui faisait craquer toutes les filles du lycée et je décidais alors qu’il n’était pas fait pour moi, pas envie de me battre avec toutes les furies ! Mais c’était sans compter sur la ténacité de Tom… il me voulait moi ! Et personne d’autre. Finalement un jour j’ai craqué et je me suis laissée tenter… et nous ne nous sommes plus quittés ! C’est un amour fusionnel et éternel digne des contes de fées.
Après le lycée je me suis inscrite à la fac, en littérature. Tout se passait bien jusqu’à ce fameux jour maudit. Celui de mon enlèvement. C’était il y a trois ans et je m’en souviens encore comme si c’était hier. Pourquoi moi ? Il n’y a pas de raison, c’est sans doute ça le pire. Je fus séquestrée et torturée pendant des jours. J’ai gardé des cicatrices aux poignets dues aux cordes trop serrées qui me maintenaient attachée, j’ai des brûlures de cigarettes sur l’omoplate, et une cicatrice dans le dos… au niveau du rein. Il était prêt à me découper en rondelles ce jour là. Mais heureusement j’ai été sauvée, enfin, NOUS avons été sauvés. Oui je n’avais pas été seule dans cette galère c’est sans doute ce qui m’a permis de tenir, je tentais de rassurer les autres par mon optimisme légendaire.

Bien sûr après le drame, mon optimisme en avait pris un coup. Je suis restée muette pendant plusieurs mois. Je ne voulais plus parler à qui que ce soit pas même a Tom. Je me voilais la face et faisait comme si de rien n’était, juste oublier… c’était ça mon objectif. Jusqu’au jour où Tom en eu marre. Il m’avait soutenue jusqu’ici mais là c’en était trop même pour lui. Il faut bien comprendre, je ne lui parlais plus, refusait qu’il me touche et était devenue presque une étrangère. Pour la première fois depuis qu’on était ensemble, il se mit à crier envers moi… me menaçant de me quitter, car je n’étais plus celle qu’il aimait. C’est là que j’eu l’électrochoc. Je ne voulais pas le perdre. Alors pour la première fois depuis six mois je me miss à prononcer quelques mots, pas n’importe lesquels ! Je lui ai crié « je t’aime » avant qu’il ne quitte l’appartement. Depuis qu’on était ensemble, je ne lui avais jamais dit que je l’aimais. C’était une chose que je ne pouvais pas dire. Lorsqu’il me le disait, je répondais « moi aussi » mais jamais, JAMAIS je ne lui avais dit moi-même. J’avais un problème avec ces mots, sans doute parce que je ne les avais jamais employés avec quiconque. Evidemment, il ne m’a pas quittée.

J’ai alors décidé de reprendre ma vie en main, j’ai repris mes études mais j’ai abandonné la littérature… je fais de la criminologie. Mon expérience m’aide, même si je n’en parle jamais. J’avais coupé les ponts avec mon père a mon entrée en fac, et n’ai jamais repris contact. Je vis avec Tom dans un grand appartement et tout va pour le mieux. Mais comme toujours dans ces cas là… cela ne dure pas ! Le tueur est de retour… et je suis morte de peur !

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