Je ne le supporterais pas... [PV Vincent]

En quittant le restaurant, Amber avait hésité entre deux endroits où aller. Au Poste de Police ou chez elle. Après un court instant de réflexion, elle avait opté pour son appartement. Au Poste, elle risquait de croiser Vincent et ne s’en sentait pas encore le courage.

La jeune femme était tellement perdue dans ses pensées qu’elle avait faillit se faire percuter de plein fouet par une voiture qu’elle n’avait pas vue. C’est grâce à un passant qui l’avait rattrapée par le bras avant qu’elle ne pose le pied dans la rue qu’il ne lui était rien arrivé.

Après ce fâcheux incident, Amber avait repris sa route et était finalement parvenue jusqu’à l’édifice qui abritait son logement sans encombres.

Sans un regard pour l’ascenseur, la jeune femme poussa la porte qui menait aux escaliers qu’elle gravit pour atteindre le septième étage, là où se trouvait son appartement. Arrivée devant sa porte, elle fouilla dans son sac à la recherche de son trousseau de clefs qu’elle trouva enfin dans le fond, comme toujours.

Une fois à l’intérieur, elle jeta son sac et ses clefs sur la table dans l’entrée de l’appartement, ôta ses bottes, ouvrit la radio et mis de la musique aussi fort qu’elle pouvait le supporter. C’était là le meilleur moyen pour elle de se calmer les nerfs. Ça ou aller s’entraîner, que ce soit dans un gym ou en courant en ville… mais après avoir faillit se faire renverser par une voiture, elle jugea préférable d’écouter de la musique en allant se doucher.

Amber se dirigea vers sa chambre où elle farfouilla dans sa penderie à la recherche de son peignoir et traversa ensuite dans la salle de bain où elle fit couler l’eau.

En regardant l’eau couler lentement dans la baignoire, Amber repensa à la conversation qu’elle avait eue un peu plus tôt avec Vincent. C’était fait, elle lui avait dit qu’elle l’aimait. Ce n’était pas qu’elle le regrettait, mais Amber avait conscience que ça ne ferait que compliquer les choses davantage et l’idée de quitter son boulot commençait à faire lentement son chemin.

Même si elle ne le souhait pas, s’il fallait en arriver là pour que tout aille bien pour tout le monde, elle le ferait... même si ça devait signifier qu'elle ne pourrait plus voir Vincent.

- Ça, je ne le supporterais pas... dit-elle à voix haute.

Vincent avait quitté le restaurant après avoir payé, sur la route, il alluma une cigarette, et commença à fumer, au bout de quelques bouffés, il regarda sa cigarette, et la jeta dans une bouche d'égout, pensant qu'il fallait qu'il arrete, parce que c'était mauvais pour la santé.

Il traversa plusieurs avenue, jusqu'a ce qu'il arrive à l'immeuble d'Amber. Il rentra dans l'immeuble et monta les escaliers. Il passa plusieurs étages lorsqu'il arriva enfin à la porte d'Amber. Il leva le poing mais ne tappa pas tout de suite. Il refléchit à se qu'il pourrait bien lui dire, ce qu'il l'avait poussé à la suivre ici, si compté qu'elle était bien rentré chez elle.

Pourquoi était-elle partie ? Le dejeuné avait tellement bien commencé, comment se faisait-il qu'il avait fini de cette maniére ? Vincent n'en avait aucune idée, pour dire vrai, il ignorait même si c'était de sa faute...

Il se desida et frappa trois coups. Priant pour qu'elle soit là, et en même temps, il espèrait qu'elle n'y soit pas, il ne savait toujours pas ce qu'il allait lui dire, et espèrait que ca se termine bien, il ne comptait pas à passer après le toubib, qui était lui aussi amoureux d'Amber. Pourquoi était-ce si difficile d'etre amoureux ? Et pourquoi lorsque c'était reciproque ca ne pouvait pas etre aussi simple ? Tant de question qui surgissait dans la tete de Vincent, mais toujours pas d'idée pour ce qu'il allait lui dire, pour essayer de reparer les pots cassé.

Amber venait tout juste d'enlever ses vêtements et de les mettre au panier pour ensuite entrer sous la douche quand elle entendit quelqu'un frapper à sa porte. Une minute plus tard et elle aurait été sous la douche. Instinctivement, elle su que c'était Vincent qui était venu jusque chez elle.

En se mordillant les lèvres, la jeune femme tourna le robinet pour que l'eau cesse de couler, enfila rapidement son peignoir et se rendit jusqu'à la porte, sans faire de bruit, se mis sur le bout des orteils et jeta un coup d'oeil par l'oeil magique. C'était bel et bien Vincent qui se tenait de l'autre côté de la porte. Son instinct avait dit vrai. Pour une fois, il ne s'était pas trompé.

Durant l'espace de quelques secondes, Amber ne demanda ce qu'il faisait là, pourquoi il n'était pas retourné au Poste de Police... mais elle dû se rendre à l'évidence. Elle devait l'avoir contrarié au point où il venait lui dire en face qu'il ne la supportait plus.

De toute évidence, Vincent n'avait pas pris le temps de terminer son assiette, car elle-même venait tout juste de mettre les pieds dans son appartement. Il avait sans doute quitté l'établissement peu de temps après elle, à en juger le court laps de temps qui s'était écoulé entre leurs arrivées respectives à l'appartement d'Amber.

Durant quelques secondes, Amber fut tentée de ne pas ouvrir et de ne pas faire de bruit, histoire qu'il croit qu'elle n'était pas revenue chez elle et qu'il ne se décide à tourner les talons, mais elle savait que ça serait puérile de sa part. Elle ne ferait que repousser cette conversation qu'ils auraient. Conversation inévitable, elle ne s'en doutait que trop bien.

Prenant une profonde inspiration, davantage pour se donner du courage à affronter ce qui allait se passer que pour calmer son coeur qui battait la chamade, Amber tourna le verroux et ouvrit lentement la porte. Sans un mot, elle invita Vincent à entrer et se dirigea ensuite vers le salon où elle pris place dans son fauteuil en ramenant ses jambes sous elle et en tirant sur son peignoir, qu'elle trouvait franchement court dans cette situation-là, pour la couvrir davantage.

Depuis le moment où Vincent avait tapé à la porte, et celui entre lequel Amber ouvra la porte, celui ci eut l'impression qu'il s'était passé une éternité.

Il avait pensé qu'elle n'était pas là, ou alors qu'elle ne voulait pas lui ouvrir la porte, peut etre qu'il avait dit quelques chose, pendant le repas qui ne lui avait pas plu. Peut etre était-ce sa curiosité, ou bien Amber avait-elle prit conscience que ses sentiments envers Vincent n'était peut etre que de l'amitié ? De toute évidence, il allait en avoir le coeur net.

Lorsqu'Amber ouvrit la porte, Vincent la vit en peignoir. Ce fut la première fois qu'il l'a voyait en peignoir, à vrai dire, il ne la voyait qu'au travail, et jamais en dehors.

Elle l'invita à rentrer, ce qu'il fit, et il l'a suivi dans le salon, où il s'assit sur le fauteuil en face d'elle.

Il ne savait toujours pas quoi dire, et ignorait s'il allait repartir vainqueur d'ici ou non, mais il fallait tenter quelques chose tout de même.

- Je... commenca Vincent, ne sachant toujours pas quoi dire, il improvisa, pourquoi t'es partit ?

Pourquoi elle était partie? Voilà tout ce qu'il voulait savoir. Que pouvait-elle répondre à ça? Qu'elle était partie parce qu'elle l'avait embrassé et avait été trop idiote pour se taire par la suite? Qu'elle savait qu'elle se mettait encore les pieds dans les plats en ne trouvant pas les bons mots? Qu'elle n'avait pas su taire ses sentiments? Non, vallait mieux ne pas parler de ça. Amber maudit sa stupidité. La seule et unique fois où elle suivait ce que lui dictait son coeur, il fallait qu'elle gâche tout.

La jeune femme se mordit la lèvre avant de se lever et d'aller baisser le volume de la musique qui commençait à lui tomber sur les nerfs. Une fois que ce fut fait, elle retourna sur ses pas et retrouva sa place dans le fauteuil. Une belle technique de diversion, histoire de se donner un peu de temps avant de répondre. Amber soupira et secoua la tête. Elle ne pouvait pas se voiler la face, elle savait qu'elle ne pourrait pas couper court et échapper à cette conversation plus longtemps. Vincent n'avait pas fait tout ce chemin pour rien, il voulait des réponses et ne risquait sans doute pas de partir avant de les avoir.

Elle ouvrit la bouche pour parler, mais aucun sort ne franchit ses lèvres. Elle ne savait pas trop par quoi commencer, aussi la referma-t-elle et fixa-t-elle un point sur le mur. Puis n'y tenant plus, elle marmonna:

- Désolée Vincent. J'ai encore fait une belle gaffe. Tu dois m'en vouloir maintenant et me prendre pour une idiote. marmonna-t-elle plus pour elle-même qu'à l'intention de l'homme qui avait pris place devant elle.

Pourquoi fallait-il que les choses soient toujours aussi compliquées? Pourquoi les compliquait-elle toujours? Ce n'était pourtant pas difficile de lui dire qu'elle l'aimait, elle l'avait fait un peu plus tôt.

Vincent, assis face à Amber, attentait qu'elle lui réponde. A vrai dire, il avait était un peu rapide et bref dans sa question, il aurait pu dire d'autre chose, mais il n'avait rien trouvé d'autre à dire, après ce qui s'était passé, il ne fallait pas en attendre plus d'Amber. Elle était assez remonté pour aujourd'hui, lorsqu'il aurait eu sa réponse, il partirait surement, tranquillement, attendant le lendemain pour pouvoir lui reparler, repartir sur des bonnes bases, comme si rien ne s'était passé.

Il l'a vit se lever, et allait baisser le volume de la musique qu'il n'avait même pas entendu en arrivant, et maintenant qu'il y faisait attention, c'est vrai qu'il y avait de la musique lorsqu'il était rentré. Il avait trop l'esprit ailleurs pour entendre quoique ce soit d'autre que ce qu'Amber disait.

Lorsqu'elle se mit enfin à parler, il ne pensait pas avoir droit à des excuses, il s'imaginait plutôt à une explosion, et la réaction d'Amber était bien loin de ce à quoi il s'imaginait.

- Je ne te prend pas pour une idiote, c'est juste que depuis certains temps, je ne comprend pas ce qu'il se passe, un jour tu dis que tu m'aimes, et après on s'engueule... Est ce qu'il y a quelqu'un d'autre ? demanda Vincent, ayant peur de la réponse.

Amber tourna la tête et fixa Vincent bouche bée. Quelqu'un d'autre? Il n'y avait personne d'autre que lui! Il n'y avait jamais eu personne d'autre que lui depuis le jour où elle avait enfin compris qu'elle l'aimait. Elle avait eu quelques occasions, mais ne les avait jamais saisies. Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle était amoureuse de Vincent et que personne ne serait capable de le lui faire oublier.

Ce qu'Amber ne comprenait franchement pas, c'était comment Vincent avait pu en arriver à se demander s'il y avait une autre personne dans sa vie. A qui pensait-il? Elle n'avait pas des tas d'amis appartenant à l'autre sexe. En fait, elle n'avait pas des tas d'amis, point.

- Non! s'exclama-t-elle déboussolée. Comment... Comment peux-tu penser une chose pareille?

Avait-elle fait quoi que ce soit qui lui laissait sous-entendre qu'elle en aimait un autre? Si c'était le cas, il fallait le détromper et vite. Il ne fallait pas le laisser s'imaginer des choses pareilles.

Nerveusement, Amber se passa une main dans les cheveux avant de le regarder dans les yeux et de souffler tout bas:

- Il... Il n'y a que toi Vincent. Juste toi.

S'il ne la croyait pas, la jeune femme se demandait ce qu'il faudrait alors qu'elle fasse pour parvenir à le convaincre.

Vincent vit sa réaction lorsqu'elle repondit, et entendit bien sur, ce qu'elle répondit. Il était convaincu à présent, que personne d'autre ne pourrait prendre sa place, pas meme ce toubib qui lui tournait autour depuis je ne sais combien de temps.

Vincent la remarqua quelques secondes, hésitant, voulant se lever, mais n'étant pas sur en même temps, après tout, la dernière fois qu'il s'était risqué sur cette pente, ca c'était plutôt mal fini.

Mais Vincent n'en avait que faire, l'espoir fait vivre, et lui il était bien en vie, il se leva, marmorna un truc pour lui donner du courage, et se dirigea vers Amber, il se pencha vers elle et l'embrassa. Glissa sa main le long de ses hanches, il l'allongea sur le canapé, et s'allongea sur elle, le corps légérement relevé. Il espèrait de tout son coeur qu'elle ne l'empecherai pas d'aller au bout de ses pensées, depuis le temps qu'il attendait, il n'existait pas de mot pour dire à quel point il en avait envie.

Bien entendu, si elle n'en avait pas envie, il ne l'a forcerait pas, c'était bien la dernière chose qu'il voulait. Il souhaitait qu'elle en est autant envie que lui, et après tout, c'était la nature, et homme et femme devait avoir ce genre d'envie lorsqu'il était amoureux d'une personne. Espèrons qu'Amber soit une femme normal !

Durant un court moment, Amber cru, encore une fois, avoir dit ou fait quelque chose de travers, car Vincent se levait précipitement du siège qu'il occupait. Allait-il avoir le culot de la laisser plantée là après ce qu'elle venait de lui dire? Après qu'elle vienne tout juste de lui avoué qu'il n'y avait que lui dans sa vie?

Elle n'eut pas s'interroger d'avantage sur ce qu'il avait l'intention de faire, car il se dirigea vers elle, se pencha et l'embrassa. La jeune femme répondit à son baiser et glissa ses doigts dans les cheveux de Vincent.

En règle générale, Amber n'aimait pas les hommes aux cheveux longs ou ceux qui portaient la barbe, mais Vincent avait les cheveux longs et il portait la barbe... Et ça lui donnait tout son charme. Il n'en était que plus beau, si c'était chose possible. Chaque fois qu'elle le regardait, son coeur s'emballait. C'était pire maintenant qu'il avait pris l'habitude de la toucher, de l'embrasser.

Amber sentit la main de Vincent glisser sur sa hanche avant qu'il ne l'allonge sur le canapé pour l'y rejoindre aussitôt en se couchant sur elle, prenant soin de ne pas l'écraser. Amber l'attira contre elle, passa ses bras autour du cou de Vincent et l'embrassa à son tour.

Elle savait qu'il ne la forcerait jamais et d'ailleurs, il n'avait aucunement besoin de tenter de la forcer. Elle en avait envie elle aussi. Autant que lui, fort probablement.

Vincent continua d'embrasser Amber, il sentit qu'elle l'attira contre elle, et en fut plus que ravi. Cela signifiait qu'elle n'avait pas l'intention, ou du moins pas encore, de le repousser. Il remonta sa main, la fit glisser le long de son ventre jusqu'a sa poitrine, ou il resta un petit moment, pour caresser ce qu'il avait tant regarder toute ses journées ensoillé au poste de police, alors qu'il l'a regardé par dessus son ordinateur...

Vincent laissa sa main où elle était arrivé, et espèra de nouveau, aucun rejet de la part d'Amber, car il sentait au plus profond de lui, qu'une chose montait d'une envie particuliére, non seulement son excitation, mais aussi autre chose qui restait dans le même sujet...

Vincent embrassait Amber d'une facon qu'il n'avait jamais embrassé quelqu'un. Il l'embrassait à la fois doucement et tendrement, en en même temps, il y avait une pointe d'excitation et d'envie qui se laissait percevoir dans son baiser.

De son autre main, qui n'avait pas encore servi, et qui était posé sur la hanche d'Amber, Vincent la fit glisser sur le ventre d'Amber, mais dans le sens opposé de l'autre main, il l'arreta juste en dessous du nombril... (Pas besoin de dessin vous avez comprit ^^)

Encore une fois, et plus intensement maintenant, qu'aucun recul ne serait fait.

Amber retint un gémissement de justesse lorsque la main de Vincent se glissa lentement sous son peignoir, qui s'était légèrement entrouvert pendant qu'ils s'embrassaient, remontant lentement sur son ventre pour atteindre la poitrine de la jeune femme.

Elle trouva bien vite que les choses étaient loin d'être équitables, Vincent portait encore un peu trop de vêtements à son goût. Elle délaissa les cheveux de Vincent pour parvenir à glisser ses mains entre eux et ainsi s'attaquer lentement aux boutons de la chemise qui ne tarda pas à s'ouvrir. Amber laissa glisser ses mains sur les épaules de Vincent, le rapprochant lentement d'elle et elle enfouit ses lèvres dans son cou.

Une petite voix dans sa tête lui souffla qu'il y avait mieux et beaucoup plus confortable que le canapé, aussi l'embrassa-t-elle à nouveau avant de le repousser doucement en murmurant:

- Non, pas ici.

Elle se releva, l'attrapa par la main pour le forcer à se lever et l'entraîna doucement jusqu'à sa chambre où elle le poussa sans ménagements sur son lit avant d'aller le rejoindre, presque aussitôt pour reprendre là où ils s'étaient arrêtés, un instant plus tôt.

Vincent sentit la main d'Amber se promenait dans ses cheveux, puis elle arreta de l'embrasser et commenca à promener ses levres dans son cou, tandis qu'elle deboutonnait sa chemise.
Il commencait à s'impatienter, et sentait qu'une envie encore plus intense commencait à monter en lui...

Vincent prit peur lorsqu'elle le repoussa, il se dit que le moment était venu pour Amber de realiser qu'il n'était pas le bon, mais cette pensée se chassa vite de son esprit lorsqu'elle lui dit pas ici.

Il fut emmener de force dans la chambre d'Amber, qu'il devait voir pour la première fois, et fut poussé dans le lit, où il fut vite rejoint par Amber.

Tout se passait tellement vite, ses mains ne reprirent pas immédiatement leur position, Vincent se redressa et retira sa chemise qu'il jeta par dessus le lit, pour qu'elle attérisse par terre. Puis il deboutonna son pantalon mais ne l'enleva pas tout de suite, il enleva le peignoir d'Amber tout en l'embrassant, et admira la merveille qui venait de se devoiler sous ses yeux.

Amber eut un petit rire amusé lorsqu'elle vit Vincent retirer vivement sa chemise et la jeter au loin sur le sol de sa chambre. Elle lui jeta un petit coup d'oeil appréciateur. Il n'y avait pas à dire, il était vraiment beau, voire même mieux que ça. Pas besoin de se demander pourquoi tant de femmes se pâmaient devant lui. Il avait tout ce qu'il fallait, là où il le fallait.

Mais Vincent ne s'arrêta pas à la chemise, il déboutonna son pantalon, mais ne l'enleva pas pour autant, préférant s'attaquer au peignoir d'Amber. La jeune femme se rapprocha de lui, posa un baiser dans son cou avant de remonter lentement jusqu'à son oreille où elle souffla:

- Toi, tu as encore trop de vêtements, c'est pas juste...

D'un mouvement souple, elle s'écarta de Vincent et s'installa à califourchon sur lui, se pencha vers l'avant, et posa une pluie de petits baisers dans son cou avant de redescendre lentement et de s'arrêter à la hauteur du pantalon pour parcourir le même chemin, mais en sens inverse avant de venir poser ses lèvres sur celles de Vincent et de passer ses bras autour de son cou pour se serrer contre lui.

Vincent regardait Amber, lorsque celle ci l'embrassa puis lui dit dans l'oreille qu'il avait encore trop de vetement. Il décida alors qu'il était tant de devoiler à Amber ce que lui possédait, puisqu'il avait vu tout ce qu'elle possédait. Il se prépara à enlever son pantalon, et avait dans l'idée de laisser son calecon, préférant que ce soit elle qui l'enleve, de la manière qu'elle prefererait...

Elle se mit alors en califourchon sur lui, et il sentit alors une intense excitation, encore plus profonde, si cela était possible, lorsqu'elle descendit jusqu'a son pantalon, et qu'elle remonta ensuite pour l'embrasser. Il sentait que quelques choses grossissent, mais cette fois, ce n'était plus dans ses tripes, c'était plutot une chose enfermé qui ne demandait qu'a sortir. Vincent décida alors qu'il était temps d'enlever son pantalon, ce qu'il fit, pour laisser respirer un peu le boa qu'il dissimulait... (Vantard!)

Vincent embrassa Amber de plus belle, curieux de savoir ce qu'elle allait faire à présent.

Vincent enleva lentement son pantalon sous les yeux d'Amber qui avait senti... une sorte d'excroissance alors qu'elle remontait lentement jusqu'aux lèvres de son nouvel amant. Une fois son pantalon enlevé, Vincent garda son caleçon, préférant sans doute qu'Amber s'en charge par elle-même, ce qui ne lui déplairait pas, elle en était persuadée.

Lorsqu'il l'embrassa à nouveau, Amber perdit la tête et se serra contre Vincent, enfouissant les doigts dans les cheveux de Vincent. Elle avait besoin de se prouver qu’il était bien là, dans son lit, qu’il ne s’agissait pas d’un de ces nombreux rêves qui la laissaient si malheureuse et désabusée à son réveil, de voir qu'il n'était pas allongé à ses côtés.

Avec une assurance nouvelle, Amber laissa ses mains glisser sur ses épaules musclées, les pectoraux finement dessinés, son ventre plat, ses hanches étroites... pour rejoindre enfin la courbe parfaite de ses fesses. N'en pouvant plus de ce dernier vêtement, le dernier rempart entre eux, Amber glissa lentement une main sous l'élastique du caleçon et le descendit lentement, l'effleurant à peine, dévoilant ainsi son membre... turgescent.

Vincent embrassait toujours Amber, et sentit de nouveau ses mains dans ses cheveux, il avait l'impression d'etre au paradis, le moment dont il avait toujours revé arrivé enfin, et plus rien maintenant ne pourrait l'empecher de faire ce dont il avait tellement envie.

Amber se serra contre lui, et Vincent se mit à l'embrasser dans le cou tandis qu'Amber faisait glisser ses mains sur ses épaules, sur son ventre puis sur ses hanches, à chaque centimétre descendu par les mains d'Amber, c'était une nouvelle pulsion dans ses parties génital, qui lui laissait penser que son excitation montait davantage, et le laissait voir à Amber également.

Amber descendit ainsi jusqu'a passer une main entre son bas de ventre et son calecon, dans le but de faire descendre celui ci.

A ce stade, Amber était nue depuis quelques minutes, et ce fut à présent le tour de Vincent, ils étaient à présent nu tout les deux, serré l'un contre l'autre... Hum... Plus rien ne pouvait les arreter à présent, ils y étaient presque.

Vincent décida qu'il fallait mettre un peu de piment dans cette action, après avoir donné un baiser à Amber, il descendit dans les profondeurs du lit, caché par la couette, il se dirigea droit vers la partie intime de sa chère et tendre, faisant glisser sa langue sur son ventre au fur et à mesure qu'il descendait... Lorsqu'il arriva enfin à la destination prevu, il "joua" avec sa langue et la partie intime d'Amber, espèrant que cela lui plaise, et il pensea qu'il ne tarderait sans doute pas à avoir une réponse précise...

Après un dernier baiser, Vincent disparut sous la couette, parcourant son corps de ses lèvres et de sa langue. Amber ne put retenir un gémissent de plaisir lorsqu'elle sentit la langue de Vincent se faufiler en elle. Elle agrippa la couette et la serrant entre ses doigts, sa tête roulant en arrière, le souffle court. Relâchant la couette de sa poigne, Amber glissa à nouveau les doigts dans la chevelure de Vincent, savourant la torture qu'il lui faisait subir.

Elle en eut bientôt assez de ce petit jeu, elle voulait plus. Depuis le temps qu'Amber attendait ce moment-là... Bientôt, n'en pouvant plus, elle se dégagea et décida de changer de position. Chacun son tour de subir la plus douce des tortures. Elle le força à s'allonger à son tour et elle posa un baiser sur la commissure de ses lèvres avant de reprendre le périple que ses lèvres avaient fait un peu plus tôt. Ses doigts ne tardèrent pas à se refermer doucement sur Vincent, resserrant les doigts autour de sa verge et elle fit glisser son pouce sur la peau si fine et sensible. Elle espérait qu'il allait apprécier ses caresses, mais elle ne tarderait pas à le savoir.

Elle approcha lentement ses lèvres près du nombril de Vincent et l'effleura doucement, un petit sourire coquin aux lèvres.

Vincent avait pris plaisir à en donner à Amber, c'était tellement bon de pouvoir enfin faire ce dont on avait envie, sans avoir à craindre la réaction de l'autre. Il la caressa à peu pret partout à l'aide de sa langue, puis il sentit qu'elle se degagea et elle l'obligea à s'allongea. Bien sur, il ne s'était pas defendu, et resta allongé, attendant de voir ce qu'elle allait faire.

Il sentit alors la main d'Amber se refermé sur son penis, celui ci durcissait au fur et à mesure qu'Amber gardait contact sur lui. Lorsque celle ci approcha ses levres de son nombril, et descendit jusqu'a sa main qui était toujours posé dessus, Vincent eut un petit gémissement, qu'il se garda de lachait, mais ne put s'empecher néanmoins d'en lacher un second un peu plus fort. C'était tellement bon, de voir enfin ses reves se réaliser !

Lorsqu'il decida qu'il était prêt, et qu'il estima qu'Amber l'était aussi, il se degagea à son tour, et s'allongea de nouveau sur elle. Il l'embrassa dans le cou, tout en s'aidant d'une main pour trouver la trajectoire. Lorsqu'il l'eut enfin trouvé, il commença tout doucement, et rentra enfin dans elle. Il l'embrassa sur la bouche, les yeux fixé sur celle qui avait tant hanté ses pensées, et ses reves, il ne voulait pas que ce soit un reve, cette fois il voulait que ce soit réel, et heureusement, cette fois c'était bien réel !

Vincent commença un mouvement de vas et vient. Son corps collé contre celui de sa chère et tendre, il continua de l'embrasser, ne cesserait-ce que pour intensifier le plaisir et l'excitation, si toutefois, c'était encore possible.

Vincent gémit sous la douce torture que lui infligeait Amber, lui montrant ainsi qu'il ne détestait vraiment pas les caresses qu'elle lui procurait... avec grand plaisir. Encouragée par ses gémissements, elle poursuivit de plus belle jusqu'à ce que Vincent n'en puisse plus. Sans trop savoir comment parce que tout allait très vite, Amber se retrouva à nouveau allongée sur son lit, Vincent juste au-dessus d’elle. Il l’embrassa dans le cou à nouveau, comme s'il savait qu'elle adorait ça. En fait, elle adorait quand il l'embrassait, il n’y avait pas de mots pour décrire comment elle aimait ça quand il le faisait, quelles sensations elle éprouvait à chaque fois.

Avec sa main, Vincent trouva rapidement le chemin et le regard planté dans celui d’Amber et sans cesser de l’embrasser, il entra lentement en elle, la faisait frissonner et gémir, avant de commencer à se mouvoir en elle. Les ongles de la jeune femme s’enfoncèrent dans le dos de Vincent, luttant pour ne pas fermer les yeux, pour ne pas quitter Vincent des yeux. Haletante, Amber plongea son regard obscurci par le désir dans celui de l’homme qu’elle aimait et caressa d’une main tremblante ses cheveux tandis qu'il accélérait tranquillement la cadence.

Halente, elle se sera contre lui et souffla à son oreille:

- Je t'aime...

Pour plus d'espace et de liberté, Vincent placa les jambes d'Amber sur le côté de ses hanches, et continua son mouvement. Ses avant bras appuyait sur le lit à côté de la poitrine d'Amber, il savourait ce moment. Il allait le plus lentement possible, voulant garder cette instant en mémoire pour toujours. Il accélérait de temps à autre, pour ralentir ensuite, et recommencer ensuite.

Il sentit les ongles d'Amber rentrait dans la peau de son dos, et il fallait que cela l'excitait en même temps que ca le picotait légérement. Il continuait d'embrasser Amber, sur les levres, dans le cou, sur le haut de sa poitrine, la lechant aussi par moment, il était excité comme jamais il ne l'avait été, et il fallait dire qu'il avait l'impression de ne pas etre le seul.

Amber se serra ensuite contre lui, et elle lui soufla un "Je t'aime..." a l'oreille. Cela ému beaucoup Vincent, qui n'aurait jamais imaginé une semaine plut tot se retrouver dans cette situation.

- Et moi je suis fou de toi ! chuchota Vincent à l'oreille d'Amber.

Après avoir dit cela, il accéléra un peu plus le mouvement, comme ci plus c'était rapide, et plus ca donnait du plaisir. Et dieu sait comment Vincent prenait plaisir !

Parfois Vincent se mouvait lentement en elle, comme s'il voulait prendre tout son temps, afin que ça dure éternellement et parfois, il accélérait la cadence pour atteindre des sommets vertigineux avant de reprendre ensuite à un rythme beaucoup plus lent, plus langoureux, plus lascif... Amber était entrain de perdre la tête, son coeur battait la chamade, elle le sentait jusque dans sa gorge. Elle sentait qu'elle était sur le point d'exploser et elle voulait retarder ce moment-là le plus possible.

Appuyé sur ses avants-bras, c'est Vincent qui devait faire tout le travail. C'est donc par pur égoïsme qu'Amber l'embrassa avant de le faire basculer, ce qui fut loin d'être facile pour elle, car il était lourd, sur le côté. Pourquoi l'avait-elle fait par pur égoïsme? Tout simplement parce qu'elle ne voulait pas qu'ils s'arrêtent, pas tout de suite.

La jeune femme se pencha sur Vincent, posa doucement ses lèvres sur les siennes avant de s'installer à califourchon sur lui. C'est les yeux rivés à ceux de Vincent qu'Amber se laissa lentement glisser sur lui en poussant un soupir. Elle posa ses mains sur le ventre plat de son policier préféré et commença à bouger lentement.

Vincent ne fut pas surpris de voir qu'Amber prenait les choses en main. Il fut retourné sur le lit, avec un peu de mal de la part d'Amber, mais il comprit ce qu'elle voulait faire et l'aida à se retourner.

Il était à présent couché sur le dos, avec la femme de ses reves sur lui, quoi de mieux dirons nous ? Vincent avait à présent les mains de libres, et dans ces moments, des tas d'idées vous traversent l'esprit pour devenir quoi en faire. Vincent en prit une au passage, c'est alors qu'il glissa ses mains dans le dos de sa compagne, pour les arreter sur les formes arrondies que formaient ses fesses.

Amber commença à bouger légérement, pour reprendre le rythme laissé il y a quelques secondes, et la position ayant changé, ce fut un nouveau plaisir qui arriva, ce qui fit gémir Vincent.

Les mains de Vincent étaient libres aussi commença-t-il à les déplacer lentement dans son dos jusqu'à poursuivre lentement leur course sur ses fesses. Le gémissement que poussa Vincent la fit sourire et la danse de leurs deux corps s’accéléra encore. Au bout que quelques minutes d'efforts soutenus, un doux cri s’échappa de ses lèvres lorsqu’elle sentir la pression qui s’accumulait dans son estomac s’éparpiller dans chaque partie de son corps.

Épuisée, mais comblée, le cœur et le corps encore palpitants de l’intensité de leurs ébats, Amber se laissa doucement retomber sur Vincent en fermant les yeux, essayant de retrouver son souffle. Lorsque les battements de son coeur furent à peu près calmés et qu'elle eut retrouvé son souffle, Amber s’écarta de Vincent à regret pour s'allonger à ses côtés et se blottir contre lui, la tête appuyée contre son épaule, les yeux fermés.

La jeune femme releva la tête lentement et posa un baiser sur l'épaule de Vincent sans rien dire. Elle préférait se blottir contre lui que parler et de risquer de dire quelque chose qu'elle pourrait regretter plus tard. Autant profiter du moment présent avec l'homme qu'elle aimait.

[HJ] Désolée si j'ai coupé court, je savais plus quoi inventer pour ne pas trop tourner en rond! Wink

[HJ] Oki doki pas de pb ^^

[DJ]
Vincent avait gémi de bonheur tout au long de cette aventure, et encore plus lorsque la fin s'approcha. Amber s'allongea sur lui, où il posa ses mains dans son dos, et la serra contre lui, juste pour se prouver que c'était bien Amber, et que ce n'était pas un rêve. Il avait eu tellement de fille dans cette situation, mais jamais encore il n'avait eu une fille dont il avait eu tellement envie.

Amber se laissa glisser sur le côté, et se blottit dans les bras de Vincent, celui ci ayant un bras en dessus d'Amber et l'autre croisé sur son ventre, d'une main il caressait le dos de sa bien aimée, et de l'autre il lui caressait la poitrine.

Amber lui déposa un baiser sur l'épaule, pendant que lui la regardait, épuisé, il lui leva la tête et l'embrassa avant de reposer sa main là où il l'avait mise ultérieurement.

Vincent n'avait jamais prit autant de plaisir avec une femme de sa vie, peut etre l'excitation grandiose du départ qui avait fait cette effet, ou bien le fait qu'il revait de ce moment presque tout les nuits d'avant. Maintenant il se dit qu'il n'aurait sans doute plus besoin de le rever, puisqu'il le vivait...

Vincent l'embrassa à nouveau avant de la serrer contre lui. Amber soupira et se dit qu'il fallait qu'elle se bouge un peu si elle ne voulait pas finir par s'endormir d'un long sommeil réparateur. Vincent l'avait épuisée, jamais un homme ne l'avait amenée au septième ciel comme ça. Bon, fallait aussi dire qu'elle n'en avait pas fréquentés des tas, trois tout au plus, et qu'à partir du jour où elle avait enfin compris qu'elle était amoureuse de Vincent, il n'y en avait plus aucun qui avait partagé son lit.

Amber se dit qu'elle devait vraiment bouger. Une sieste en plein après-midi. ce n'était pas une bonne idée. Elle ne voulait pas que Vincent voit à quel point elle était étrange au réveil. Elle s'étira donc doucement avant de se glisser hors des bras de Vincent, prenant soin de tirer avec elle la couette pour s'en couvrir avant de se lever et de se sauver, sans un mot, en direction de la salle de bain.

Une bonne douche, voilà qui lui remettrait les idées en place et qui la réveillerait. Après tout, n'était-ce pas ce qu'elle avait en tête en arrivant chez elle un peu plus tôt? Amber ouvrit l'eau et se glissa dans la douche, sous le jet d'eau glacée.