Toubib à l'hosto? Pas bon ménage... [libre]

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La jeune femme le réprimanda de s'être levé, mais elle se blottit tout de même contre lui. La jeune femme fit bien attention de ne pas le blesser encore plus en passant ses bras autour de lui. Il eut un petit rire lorsqu'elle mentionna que sa mante religieuse la mettrait dehors à coup de pieds. La douleur le fit se retenir et reprendre son sérieux. Puis il écouta la jeune femme lui faire savoir qu'il ne se débarrasserait pas d'elle ainsi. Elle lui promit qu'il vivrait l'enfer... qu'elle prendrait tellement soin de lui qu'il deviendrait dingue et ne voudrais plus la voir. Il lui caressa les chemin d'une manière tout à faite fraternel.

-Ça, ça n'arrivera jamais... je te l'ai dit tu es la femme la plus importante de ma vie... jamais je ne m'éloignerai de façon permanente de moi tu le sais bien ... Tu pourras me torturer comme tu veux, pourvu que tu continus de faire attention à ton épaule... elle ne semble pas tout à fait remise celle là!

Sinon elle n'aurait pas eu mal un peu plus tôt en se prenant la tête dans les mains. Elle lui fit savoir qu'il était hors de question qu'il retourne vivre dans sa villa isolée à sa sortie de l'hôpital. Il eut un petit sourire, il se doutait bien qu'elle ne le laisserait pas retourner là-bas et qu'elle ne voudrait pas le voir s'éloigner non plus! S'il n'acceptait pas son invitation elle ne pourrait accepter qu'il retourne chez lui s'il ne prenait pas des gardes du corps. Il secoua doucement la tête.

-T'en fait pas je n'avais aucune envie de rentrer chez moi ... je serais allé à l'hôtel dans le pire des cas. J,ai beau être braves... ce mec est un fou furieux qui a déjà tué 9 personnes... alors il est hors de question que je fasse exprès de recroiser sa route! Une fois m'a suffit!

Mark lui promis qu'elle pourrait le torturer autant qu'elle le voulait, que jamais il ne pourrait souhaiter s'éloigner d'elle de façon définite, chose que la jeune femme savait déjà, mais qu'elle avait régulièrement besoin d'entendre depuis un petit bout de temps. Mark lui dit qu'elle pourrait prendre soin de lui autant qu'elle le voudrait, du monent qu'elle faisait attention à son épaule. Amber avait bien cru qu'il ne s'était rendu de compte de rien quand elle avait grimacé, mais de toute évidence, Mark s'en était aperçu et il ne serait pas dupe si elle tentait de lui mentir en disant que tout allait très bien.

- Je crois que tu devrais retourner dans ton lit, toubib. J'ai pas envie de me faire virer de ta chambre à grands coups de pieds dans l'arrière-train par ta chère Mante Religieuse qui ne me porte pas dans son coeur. Chose que je ne comprends pas d'ailleurs. Je suis adorable pourtant... et elle ne me connaît même pas! C'est la première fois qu'on se rencontrait!

Ça, c'était un mystère pour Amber. Pourquoi le De Ross la détestait-elle d'emblée alors qu'elles ne se connaissaient même pas? Bon, c'est vrai qu'Amber ne l'appréciait pas particulièrement, mais c'était surtout dû à la façon dont elle s'était adressée à Mark et à Jaimee. Un petit air de sainte supérieure qui horripilait la policière.

Lorsque Amber exposa à Mark son idée de cohabitation, elle fut rassurée de l'entendre accepter son invitation, disant qu'il n'avait aucune envie de rentrer chez lui et que dans le pire des cas, il serait allé habiter à l'hôtel durant un certain temps. Il avait également dit que même s'il était brave, il n'avait pas tellement envie de recroiser la route du fou furieux. C'était rassurant!

- Si tu penses que je vais te laisser aller dormir au Grant, tu peux oublier le projet tout de suite. Tu viens chez moi... la seule chose que je demande c'est que tu ne te chamailles pas avec Vincent s'il vient à l'appartement pendant que tu es là. Je sais qu'il pourrait être tenté de te lancer des piques, n'y réponds pas. D'accord?

C'était la seule chose qu'elle demandait et elle y tenait. Ça serait invivable s'il fallait que Vincent et Mark se prennent la tête pour une idiotie durant tout le temps où Mark habiterait avec Amber.

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La jeune femme lui rappela encore une fois qu'il devrait se recoucher... sinon le Dr Ross la mettrait dehors. Il eut un sourire et il se dirigea vers le lit en entraînant la jeune femme avec lui. Il se rendit cependant vite compte qu'il oubliait quelque chose lorsqu'il sentie un petit pincement au niveau du bras. Il roula des yeux et tendit le bras pour ramener avec lui le soluté. Il fit assoir son ami et ensuite il se réinstalla dans son lit en grimaçant de douleur. Il ferma les yeux le temps que la douleur se calme, Il regarda ensuite son ami et lui fit un sourire rassurant.

-T'en fait pas... tu m'as déjà malmener plus que ça... alors je survivrai!

Il lui fit un clin d'oeil, ses taquineries avait pour but de déridé la jeune femme et faire en sorte qu'elle se détende un peu. Elle se sentait mal de ce qui lui était arrivé... et il aurait beau lui répété pendant 20 ans que ce n'était pas sa faute, elle ne changerait pas d'idée... Il décida donc qu'il était peut-être temps de se reposer...

-Je crois que autant moi que toi nous devrions nous reposer... ici nous ne craignions rien. Alors tu pourras dormir sur tes oreilles ma jolie... et moi aussi ... parce que je sais où tu es ... et que rien ne peut t'arriver ...

Il s'installa le plus confortablement qu'il pouvait dans ce lit qui n'était pas le sien... Ce n'était pas évident pour lui de se retrouver de l'autre côté de la médaille! Mais bon ... il n'avait pas le choix et pour donner l'exemple à son amie il jouerait le gentil patient. Il regarda la jeune femme et lui fit un sourire.

-Je suis vraiment content que tu sois là...

Finalement, Mark consentit enfin à retourner dans son lit... qui n'était pas le sien. Lui non plus ne devait pas particulièrement être enchanté à l'idée de dormir là, tout comme ç'avait été le cas d'Amber peu de temps auparavent. Comme elle le connaissait, il voudrait lui montrer que lui était sage et qu'il serait un bon patient... tout le contraire de Fisher en réalité. La jeune femme fit comme si elle ne voyait pas clair dans ce petit jeu et le suivit quand il l'entraîna vers son lit tout en traînant sa patère derrière lui et qu'il la força à s'asseoir. Quand ce fut fait, Mark se réinstalla lentement dans son lit en grimaçant, sans doute à cause de la douleur occassionnée par ses mouvements. Amber ne put retenir un petit rire et le commentaire qui suivit:

- Tu vois bien que tu aurais dû rester couché, toi. Quoique ça fait plaisir de voir qu'il n'y a pas que moi qui n'obéit pas à son médecin. Compte sur moi pour te le rappeler la prochaine fois que tu me disputeras parce que je ne suis pas sage.

Mark ferma les yeux et ne les rouvrit que lorsque la douleur fut légèrement calmée. Enfin, c'était ce qu'imaginait Amber, car c'était ce qu'elle aurait fait. Lorsqu'il rouvrit les yeux, Mark la taquina en lui disait de ne pas s'en faire, qu'elle l'avait déjà malmené plus que ça, alors il survivrait. Amber savait quel but il avait. Mark voulait tenter de la détendre un peu en disant des bêtises. Même allongé sur un lit d'hôpital, il essayait de l'aider du mieux qu'il le pouvait.

- Considère-toi chanceux. Pour ce soir, tu évites les coups d'oreiller que j'ai envie de te donner. Ne te réjouis pas trop vite par exemple, parce que je te promets de tous te les donner quand tu seras réparé.

Mark suggéra qu'ils en profitent pour se reposer, qu'ils ne craignaient rien à l'hôpital, qu'ils pourraient dormir sur leurs deux oreilles. Amber savait très bien qu'elle n'arriverait jamais à dormir, mais si ça pouvait faire en sorte que Mark se sente rassuré de la savoir à ses côtés et pas n'importe où en ville, Amber était bien prête à s'allonger sur le lit d'à côté et à attendre qu'il s'endorme.

Son ami la regarda en souriant et dit qu'il était content qu'elle soit là. Amber eut un petit sourire triste et marmonna:

- Où tu voulais que j'aille hein? Je regrette juste d'avoir mis plus de deux heures à prendre le message que Vincent m'avait laissé. Je serais arrivée plus vite sinon. Je suis désolée, Mark...

Pour ça aussi, Amber s'en voudrait longtemps. Mark s'était toujours précipité vers elle quand elle en avait eu besoin, que ce soit parce qu'elle ne se sentait pas bien ou qu'elle était triste. Et là alors qu'il avait besoin d'elle, Amber n'avait trouvé rien de mieux à faire que de ne pas prendre le message de Vincent et à boire quelques verres dans un bar.

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La jeune femme lui fit savoir qu'elle lui remettrait sur le nez sont manque de discipline face à son médecin .. il l'a regarda avec un sourire et secoua la tête. Il savait qu'elle n'hésiterait pas .. mais il avait un argument de taille cependant qu'il ne tarda pas à lui exposer! Mais juste avant qu'il ne réplique elle lui dit de ce compter chanceux... qu'il évitait les coups d'oreiller qu'elle avait envie de lui flanquer. Le médecin sourit en repensant à cette période où ils passaient des nuits à se battre ainsi. C'était le bon vieux temps comme disant l'expression.

-La différence entre toi et moi Fisher, c'est que je suis docteur et que je sais très bien les limites à ne pas franchir d'accord! Bon ok j'ai un peu outre passé... mais je t'avais dit de pas t'éloigner... et tu aurais fait exactement la même chose si les rôles avaient été inversé, alors cesse de râler... Et t'en fait pas pour la guerre d'oreiller, je te promet que dès que je suis remis tu auras toute une racler!

Lorsqu'il lui fit part qu'il était heureux qu'elle soit là la jeune femme eut un sourire triste qui n'échappa pas à son ami, elle lui fit savoir qu'elle était en retard de deux heures parce qu'elle avait pris le message de Vincent trop tard. Elle s'excusa même... en disant qu'elle serait arrivée plus vite. Mark prit la main de la jeune femme dans la sienne.

-Tu sais... j'étais inconscient à mon arrivé... et pas en très bon état... alors personnellement je préfère que tu es manqué ça... si tu avais vu le regard que Vincent qui me déteste m'a lancé quand il m'a vu au sol ... je pouvais lire l'inquiétude dans ses yeux même avec les idées embrouillée par la douleur... alors tu imagines comment tu aurais été? C,est mieux que tu es été là pour moi réveille seulement! Ça ne faisait pas très longtemps que j'étais réveillé quand tu es arrivée. Tu t'en veux inutilement pour assez de choses comme ça ma belle... alors n'en rajoute pas d'accord?

Il porta la main de la jeune femme à sa bouche et y déposa un baiser amical. Il regarda la jeune femme dans les yeux et lui sourit.

-J'aurais même préféré que Vincent réussisse à te convaincre de partir et que tu es été dans un avion en direction de Toronto à mon réveille... mais bon ...il y a longtemps que je ne crois plus au père-noël, ni aux miracles!

Il fit un légère pression sur la main de la jeune femme, une certaine lassitude s'empara de lui ... la fatigue et les émotions sans doute..

Comme ça, Mark parce qu'il était médecin connaissait parfaitement les limites à ne pas franchir? Amber éclata de rire. Celui qui l'aurait forcée à rester couchée s'était levé contre l'avis de son médecin. Bien-entendu, il se déculpabilisa en disant que c'était de sa faute parce qu'il lui avait dit de ne pas s'éloigner et qu'elle avait fait à sa tête.

- Ah parce que tu m'aurais laissée faire j'imagine? demanda Amber en riant franchement. Je pense plus que tu m'aurais menacée de m'assomer avec un sédatif juste pour que je me tienne tranquille et que je t'écoute. Alors je vais râler autant que ça me plaît. Te reste plus qu'à t'y faire, Toubib!

Amber lui fit un clin d'oeil et quand Mark lui dit qu'il lui promis une raclée à coups d'oreillers, la jeune femme hocha la tête, amusée. Il gagnait souvent, mais elle se défendait quand même bien. Tant que Mark ne se mettait pas en tête de la chatouiller pour gagner, Amber saurait s'en tirer pas trop mal.

Cependant, la conversation pris un tournant un peu plus sérieux quand Amber s'excusa d'avoir mis autant de temps avant d'arriver à l'hôpital. Mark lui dit qu'il préférait que les choses aient été comme ça, qu'il n'aurait pas voulut qu'elle le voit inconscient à son arrivée à l'hôpital. Mark mentionna également que Vincent avait semblé très inquiet lorsqu'il l'avait vu allongé. Mark l'avait vu dans ses yeux. Même s'ils se détestaient, les deux hommes savaient ce que ça ferait à Amber s'il arrivait quelque chose de grave à l'autre. Fallait qu'elle pense à remercier Vincent d'être resté auprès de Mark.

Bien-sûr, Mark lui dit qu'elle s'en voulait inutilement pour des tas de choses, il préférait qu'elle n'en ajoute pas de nouvelles. Amber haussa les épaules. Ça ne changerait rien à ce qu'elle pensait. Elle avait laissé tomber son frère et voilà que c'était pour son meilleur ami qu'elle n'était pas capable d'être là. Amber aurait dû être à l'hôpital beaucoup plus tôt que ça, malgré ce qu'en disait son ami.

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Elle lui fit savoir qu'il ne l'aurait pas laisser faire et qu'il aurait plutôt menacer de l'assommer avec un sédatif... il l'a regarda avec un air amusé! Amusé parce qu'elle venait de lui donner un exemple de taille... il rit dans sa barbe en l'a regardant dans les yeux, il savourait à l'avance ce qu'il allait dire.

-Ah oui? Je fais ça moi? Ce doit être pour ça que je t'ai laissé signer ta décharge lorsque tu t'es fait tirer dessus... que je t'ai reconduis chez toi aussi ... et durant tout ce temps évidement je t'ai menacé de te faire avaler des sédatifs de force pour te faire changer d'avis! Mais quel méchant médecin je suis de vouloir ainsi prendre soin de mon amie! Épouvantable! Je ne pourrai plus jamais me regarder dans un miroir ma chérie! J'espère sincèrement que tu pourras me pardonner ma méchanceté un jour!

Il lui fit un clin d'oeil. En effet, il avait râler un maximum pour qu'elle reste à l'hôpital, il ne pouvait pas le nier. Mais jamais il avait menacer de l'assommer à coup de sédatif! Il lui avait toujours offert les médicaments, jamais il ne l'avait obliger à en prendre sachant qu'elle détestait ça! Il rit doucement avant de fermer les yeux. Il commençait vraiment à être fatigué ... Il eut un petit soupire et ouvrit les yeux pour regarder son amie.

-Et maintenant je crois que je vais me piquer un petit somme moi... ça épuise de se faire poignarder! Je savais pas ça... mais je m'en rend bien compte là!

Il sourit doucement et pressa la main de la jeune femme. Il espérait sincèrement qu'elle arrêterait de se sentir coupable ... du moins juste un peu ... et qu'elle accepterait d'aller ce reposer elle aussi. Elle en avait besoin malgré qu'elle se pense en pleine forme! Il le voyait juste à ses traits!

Mark s'insurgea un peu lorsque son amie lui dit qu'il l'avait menacée à coups de sédatifs lorsqu'elle s'était fait tirer dessus. En fait, ce n'était pas tout à fait vrai. Le médecin ne lui avait jamais imposé de prendre quelque médicament que ce soit. Il savait qu'elle refuserait parce que ça la rendait complètement débile et qu'elle avait horreur de ça. Par-contre, ils s'étaient chamaillés longtemps avant que Mark n'accepte enfin de la laisser quitter l'hôpital après avoir signé une fichue décharge. Il la taquina en disant qu'il était vraiment un méchant médecin et qu'il ne pourrait plus jamais se regarder dans un miroir après lui avoir fait subir tout ça. Mark ajouta également qu'il espérait qu'elle pourrait lui pardonner un jour autant de méchanceté. Jouant son jeu, Amber répondit:

- Parce que tu es en mauvais état, je te pardonne, mais la prochaine fois... je devrai sévir mon grand!

Mark lui fit un clin d'oeil avant de rire doucement et de fermer les yeux. Il devait commencer à être fatigué. Il était tard dans la nuit, l'agression et tout ce qui avait suivit l'avait grandement épuisé. Mark sourit et ouvrit les yeux avant de lui dire qu'il allait faire un petit somme. C'était comme s'ils avaient lu dans les pensées de l'autre, c'était drôle. Les choses revenaient tranquillement comme avant et Amber en était heureuse. A la blague, il dit qu'il ne savait que se faire poignarder était si épuissant. Mark pris la main d'Amber et la pressa doucement.

- Se faire tirer dessus aussi ça fatigue. Crois-moi sur parole, vas pas tenter l'expérience surtout. Aller, endors-toi. Je vais rester dans le fauteuil. Pas question que je parte d'ici.

Il aurait beau tout faire pour tenter de la convaincre de rentrer chez elle, il était hors de question qu'Amber quitte cette chambre d'hôpital. La petite policière plaingnait vraiment la première personne qui oserait tenter de la convaincre de partir!

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