Mauvaise Journée pour Fisher... [Pv Amber et Mark]

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Jack avait une chose horrible à faire aujourd'hui, mais il n'avait pas le choix dès les premiers instant il aurait dû faire savoir à Amber qu'elle ne travaillerait plus sur cette enquête... il n'aurait même pas dû l'impliquer dans la battue, mais comme elle était l'un de ses meilleurs éléments il avait fait à sa tête et maintenant elle se retrouvait blessée. Il avait décidé de venir la voir parce qu'il n'aimait pas annoncer ce genre de nouvelle au téléphone, il trouvait lâche ceux qui n'était pas capable de dire aux gens les vrais choses en les regardant bien en face. Aussi, il voulait prendre des nouvelles de la jeune femme, savoir comment elle allait.

Il frappa à la porte et fût surpris de ne pas avoir de réponse. Mais où pouvait être allé la jeune femme? Son médecin était venu porter son papier de congé deux semaines de congé forcé et il avait insisté pour qu'on l'a sorte du poste si elle faisait apparition. Elle avait été tiré il y avait maintenant 5 jours. Il frappa à nouveau un peu plus fort, peut-être que la jeune femme dormait... Bizarrement l'inaction de l'appartement l'inquiétait grandement. Il prit son téléphone et composa le numéro de Ficher. À travers la porte il pouvait aisément entendre les sonneries se répéter... sans que personne ne répondent.

Il appela sur son cellulaire, mais il semblait coupé... un message enregistré lui indiquant que l'abonné était indisponible pour le moment. Son instinct de flic fit qu'il eut besoin de se rassurer, il prit sa radio et informa le central qu'il allait faire une entrée forcé chez l'agent Fisher, elle était en congé forcé et ne répondait pas à la porte ni à son téléphone. La téléphoniste lui demanda s'il voulait des renforts et l'ambulance. Il lui indiqua que non pour le moment il allait voir mais que s,il n'avait pas de contacter radio dans les 10 minutes qu'elle envoie la cavalerie.

Jack prit un petit instrument dans son porte-feuille, il trafiqua la poignée et ouvrit facilement. Il aurait pu défoncer, mais si la jeune femme dormait il risquait de se prendre une balle entre les deux yeux. La jeune femme était à cran depuis la disparition de son frère. Il entra doucement sans faire de bruit. Jack avait beau être imposant il pouvait être aussi silencieux qu'un chat lorsqu'il le voulait. Il fit le tour des pièces et se rendit vite compte que la jeune femme n'était pas là. Il reprit sa radio et fit savoir au central que la jeune femme n'avait pas dû pouvoir résister à l'envie d'aller ce balader contre l'avis de son médecin. Il ordonna à quiconque la croiserait de l'intercepter et de la ramener à son appartement. Le chef l'attendrait là.

Swenson sortit de l'appartement en verrouillant et s'installa devant l'immeuble attendant que la jeune femme ne revienne de sa "fugue", il était patient dans ce genre de situation et ne partirait pas tant qu'il n'aurait pas vu la jeune femme ou que un de ses agents ne l'a lui ramène.

La petite balade d'Amber ne lui avait pas servie à grand chose tout compte fait. Mark avait bien fait les choses après sa petite opération. Il était allé leur porter le papier disant qu'elle était en arrêt de travail forcé. Deux semaines! Autant dire une éternité! Il avait même pris la précaution de leur dire de la renvoyer chez elle si on la voyait débarquer au Poste. Elle tenait cette information-là de source sûre. Un collègue le lui avait dit après que Jack l'aie mentionné à tout le monde.

Autant dire qu'Amber s'était rapidement fait voir à son entrée au Poste et que nombreux étaient ceux qui lui avaient dit qu'elle devrait être chez elle à se reposer!

Mais la petite n'était pas totalement idiote! Elle avait quand même pris ses précautions et s'était inventée une excuse complètement bidon, car elle savait qu'on la questionnerait sur la raison de sa présence au Poste. Quand on lui avait demandé ce qu'elle faisait là, elle avait répondu qu'elle avait eu besoin de son trousseau de clefs qu'elle gardait en permanence dans son tiroir, qu'elle voulait le donner à Jaimee puisque c'était avec elle qu'Amber passait le plus clair de son temps depuis la battue.

C'était idéal comme excuse et ça n'étonnait personne. Tête en l'air un peu sur les bords, qu'Amber garde un double de ses clefs au Poste de Police, il n'y avait rien d'étonnant là-dedans et personne n'y avait vu quelque chose à redire.

Heureusement, elle n'était tombée ni sur Jack ni sur Vincent. Entre les deux, elle se demandait ce qui était le pire. Tomber sur son patron alors qu'elle devait être chez elle aurait été mauvais et il l'aurait obligée à partir. Tomber sur Vincent n'aurait pas été mieux, car il lui aurait dit qu'il aurait pu lui ramener ses clefs si elle le lui avait demandé. Dans ce cas de figure, il aurait fallut rapidement se trouver une autre excuse et Vincent n'aurait pas été dupe. Il aurait tout de suite senti qu'elle était entrain de lui mentir.

La vérité, c'était qu'elle en avait assez de rester enfermée chez elle à ne rien faire et que cette petite fugue lui avait fait le plus grand bien.

Lorsque la jeune femme arriva devant son immeuble, elle eut la surprise de sa vie. Jack était là et il semblait attendre quequ'un... ou quelque chose. Se doutant bien qu'il était là pour elle, Amber grimaça. Il devait se douter qu'elle décidé de se rebeller un peu. Ou quelqu'un n'avait rien trouvé de mieux à faire que de la dénoncer à leur supérieur. En soupirant, Amber s'avança jusqu'à Jack et fit comme si de rien n'était en disant:

- Salut Jack! Ça va? Belle journée n'est-ce pas?

Le policier ne serait pas dupe, mais bon, autant retarder un peu la petite leçon de morale qu'il ne manquerait sûrement pas de lui servir. Par-contre, Amber se demandait ce qu'il faisait chez elle à cette heure matinale. S'il avait voulu prendre de ses nouvelles, il l'aurait appellée. Qu'est-ce qui se passait de si grave pour que le grand manitou quitte sa tanière et vienne jusque là?

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Jack en était encore à ce demander où était passé sa collègue... il aimait beaucoup Amber mais sa tête dure causait parfois bien des tracas à son chef. Lorsqu'il entendit la voix de la jeune femme lui dire bonjour et indiqué que la journée était belle il l'a regarda. Il roula les yeux lui faisant comprendre qu'il était loin, très loin de la trouver drôle. Il prit sa radio et fit savoir au central que la fugueuse était de retour, que tout le monde pouvait reprendre ses activités normalement.

-Est-ce que tu te rend compte Fisher que je suis entrée chez toi par effraction croyant que tu avais eu un malaise? Ne refait plus jamais ça est-ce que s'est bien clair? Tu es blessé et en plus tu as la tête ailleurs ses derniers temps alors écoute un peu ceux qui veulent prendre soin de toi au lien de faire à ta tête pour une fois.

Après ce petit sermon Jack lui indiqua le chemin pour se rendre à son appartement. Le ton ne donnait pas à réplique et le regard non plus. Il ne voulait pas non plus lui dire la mauvaise nouvelle dans la rue alors que tout le monde pouvait entendre. Il la suivit donc de près, elle sembla surprise de voir que sa poignée était intact et verrouillée. Il haussa les épaules.

-J'allais quand même pas te donner une raison de me buter en entrant comme un forcené, j'ai quelques trucs tout aussi efficace et insonore pour m'introduire...

Il l'a laissa entrer dans l'appartement et la suivit refermant derrière lui, il la suivit au salon

-Tu devrais t'assoir... ce que j'ai à te dire ne te plaira vraiment pas.

Il connaissait la jeune femme et savait qu'elle verrait cela comme un manque de confiance ou quelque chose du genre ... mais ce n'était pas ça. Et la décision venait du maire... quand il avait su que s'était elle qui avait été blessé il avait convoqué le chef de la police dans son bureau et avait exiger qu'il l'a sorte de l'enquête. Selon lui, la jeune femme était en conflit d'intérêt puisque son frère avait aussi disparu. Mais Swenson n'était pas dupe... il savait que le maire cherchait seulement à s'assurer que la jeune femme ne divulguerait pas la disparition de son frère... ça mettrait en péril le beau petit secret que l'honnorable maire leur avait obliger à garder.

Comme elle s’y attendait, Jack n’apprécia pas sa petite touche personnelle. Lorsqu’il la regarda, il roula des yeux, lui montrant très clairement qu’il ne la trouvait pas drôle. Ça y était, elle était bel et bien due pour se faire sermonner un peu. Au moins, sa petite balade lui avait permis de changer un peu d’air. La jeune femme se rembrunit un peu lorsqu’elle vit Jack saisir sa radio et dire qu’elle était rentrée et que tout le monde pouvait reprendre ses activités. Ça voulait aussi dire que Vincent était au courant de sa petite fugue. Ça voulait aussi dire qu’elle aurait peut-être des comptes à lui rendre.

- C’était vraiment nécessaire de faire appel au reste de la cavalerie, Jack? Tu imagines le savon que Vincent risque de me passer quand je vais le voir? Parce que j’imagine qu’il doit déjà être au courant de ma promenade à l’heure qu’il est? Je suis en garde à vue ou quoi?

Ensuite, Jack lui expliqua qu’il avait dû entrer chez elle pas effraction parce qu’il avait cru qu’elle avait eu un malaise. Il poursuivit sur sa lancée en lui disant de ne plus jamais refaire ça, qu’elle était blessée, avait l’esprit ailleurs. Il ajouta même qu’elle devrait peut-être écouter ceux qui voulaient prendre soin d’elle plutôt que de faire à sa tête.

D’un simple coup d’œil, il lui indiqua de prendre le chemin jusqu’à son appartement. Même si Amber avait voulu protester ou se plaindre, l’air qu’il avait ne donnait en aucun cas envie à la jeune femme de répliquer, aussi se contenta-t-elle de prendre le chemin qui menait jusqu’à chez elle… sans toutefois se permettre un petit commentaire:

- Vous ne comprenez pas que je m’emmerde toute seule ici? Sais-tu que même si mes murs sont peints, ils ne parlent pas beaucoup? Même la télé m’ennuie! Ils repassent sans cesse la même chose! Fallait que je sorte un peu d’ici avant de devenir folle.

Arrivée devant la porte de son appartement, Amber fut quelque peu surprise de voir que la porte était en bon état. Jack ne lui avait-il pas dit qu’il était entré par effraction? Voyant son air perplexe, le policier haussa les épaules et lui dit qu’il connaissait quelques façons d’entrer sans tout démolir et qu’il ne voulait pas non plus se faire descendre si elle était chez elle. C’est vrai qu’elle n’aurait pas hésité à tirer sur une personne qui se serait introduite dans sa demeure… mais elle aurait peut-être visé une épaule, ça faisait un mal de chien. Elle le savait, elle le vivait!

Une fois à l’intérieur, Jack la suivie jusqu’au salon et lui suggéra de s’asseoir, que ce qu’il avait à lui dire ne lui plairait pas. Intriguée, Amber fit ce que son ami lui demandait sans rouspéter, une première, et le fixa. Que se passait-il? Allait-il lui frotter les oreilles parce qu’elle était sortie se balader toute seule sans avertir personne? Ce n’était pas un crime de sortir. Non? Ou en était-ce devenu un et personne n’avait songé à l’en aviser? Est-ce qu’il allait la mettre en congé pour encore plus longtemps, histoire qu’elle se remette? Voilà qui ne l’enchantait pas du tout.

Amber lui fit signe de s’asseoir et attendit qu’il lui dise la raison de sa visite, prête à encaisser le nouveau choc. Elle ne faisait que ça depuis des jours, encaisser, encaisser et encore encaisser. Un de plus ou un de moins, quelle différence cela faisait-il après tout?

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Swenson regarda la jeune, quand ils étaient montés la jeune femme lui avait fait mention que ses murs ne parlait pas et que même sa télé l'ennuyait... il l'a comprenait parfaitement, lui-même deviendrait fou à tourner en rond dans sa résidence. La jeune femme s'assit comme l'homme lui avait demandé, elle l'invita à s'assoir et il le fit aussi. Il regarda la jeune femme droit dans les yeux se penchant légèrement en avant.

-Tout d'abord je comprend très bien que tu es envie de sortir d'ici et d'aller prendre l'air, mais je te demande de ne pas le faire seule Amber, de un parce que tu as été blessé et de deux parce que ce malade commence à avoir des cibles précises Fisher! Et j'ai l'impression que tu en es une maintenant, tout comme Chelsea et David... et très sincèrement je n'ai pas envie qu'ils vous arrivent quoi que ce soit!

Il était sérieux, il avait l'impression que le tueur commençait à viser les survivants et surement les membres de leur famille. Il ne lui avait pas parlé de la bague retrouver dans le sac de l'indice du centre commercial, en fait il n'avait pas eu la chance de lui transmettre aucunes informations encore... et maintenant il ne savait pas trop s'il devait le faire puisqu'elle avait été démis de ses fonctions. Il l'a regarda et se passa la langue sur les lèvres en signes de nervosité. il ne savait pas trop comment commencer... mais comme il le fallait... il se lança.

-Ton congé sera prolongé Amber.... le maire a décidé de te démettre de tes fonctions... pour une période indéterminée. Il juge que tu es trop émotive et sous le choc pour reprendre le boulot. Il a aussi décidé que lors de ton retour... tu ne serais plus attitré au dossier des disparus, il dit que tu es trop impliqué personnellement... que tu es en conflit d'intérêt... alors il ne te veut plus sur le dossier...

Il regarda la jeune femme dans les yeux.

-Fisher je te jure que j'ai tout tenté pour te garder sur le coup... mais il a menacé de me suspendre et de me retirer l'enquête... je ne pouvais pas me permettre de perdre l'enquête Amber... je suis désolée. Je sais que je perd un de mes meilleures agent sur cette enquête et je suis aussi contrarié que toi. Mais je sais que son histoire ne tien pas debout... il a simplement peur que tu laisses échapper que ton frère et Carlyn on disparu ...

Il s'arrêta ne sachant plus trop quoi dire... il était très sincèrement désolée pour la jeune femme et frustré parce qu'il savait qu'elle pouvait l'aider à faire avancer l'enquête. Il l'a regarda de nouveau.

-Je te promet de te tenir au courant malgré tout!!

C'était tout ce qu'il pouvait faire pour elle...

Amber était sagement assise et attendait impatiemment que Jack ne lui dise ce qu'il avait de si important à lui dire. Il prenait son temps et ne semblait pas trop... à l'aise. Et ça, ça ne disait rien de bon à la jeune femme. Jamais Jack n'avait été mal à l'aise avec elle et ce nouvel état des choses ne plaisait pas à Amber.

Jack commença donc par lui expliquer qu'il la comprenait de vouloir sortir de chez elle, mais que tout ce qu'il lui demandait était de ne pas sortir seule et ce, pour deux raisons qu'il lui exposa très clairement. La première, la jeune femme s'en était doutée, c'était parce qu'elle avait été blessée. Quand donc seraient-ils tous de la prendre pour une enfant? Elle n'était pas complètement stupide non plus! Si elle avait jugé qu'elle n'était pas en état de se rendre en ville, elle serait sagement restée chez elle... ou dans son secteur.

La deuxième raison que Jack lui donna la fit frissonner. Leur malade semblait avoir des cibles précises et il pensait qu'Amber en était une. Il n'avait peut-être pas tort, mais Amber avait cru qu'il l'avais mise hors service juste pour s'assurer qu'il pourrait continuer à faire des tas de dégâts. Penser qu'elle était une de ses cibles lui fit froid dans le dos, mais ce qui l'inquiéta davantage, c'était ses parents. Ce fou pourrait très bien décider de s'en prendre à eux... et personne ne pourrait les protéger.

C'était décidé, dès que Jack franchirait sa porte et serait hors de vue, Amber se précipiterait chez ses parents pour les forcer à se rendre chez une de ses tantes qui habitait à Toronto au Canada. Plus ils seraient loin, mieux ça serait. Ouais, c'était décidé, ils monteraient dans le premier avion qui prendrait la route du Canada.

Ce fut la suite qui... fit comprendre à Amber que sa vie était vraiment entrain de prendre un tournant qui ne lui plaisait pas... JAck venait de lui annoncer qu'elle serait en vacances prolongées, qu'elle était démise de ses fonctions. Décision prise par le maire. Il la jugeait trop émotive et sous le choc pour reprendre le boulot. Il venait même de lui dire qu'elle ne serait plus affectée au dossier des disparitions, car elle était trop impliquée...Cet abrutit avait peur qu'elle ne parle.

Amber l'écouta sans broncher, ne quittant pas Jack des yeux. Ce dernier planta son regard dans le sien et dit qu'il avait tout fait pour la garder, mais que la maire avait menacé de le suspendre et de lui faire perdre l'enquête. Amber savait qu'il lui disait la vérité, mais ça faisait mal à entendre. Il promettait également de la tenir au courant de tout.

Si on lui retirait son boulot, c'était fini. C'était la seule chose qui lui donnait un peu d'espoir de retrouver son frère. Penser qu'elle retrouverait son bureau et ses collègues dans quelques jours était ce qui la faisait tenir et ne pas devenir complètement dingue. Et voilà qu'on le lui enlevait. Si elle devait partir, elle partirait, mais ça ne serait pas pour revenir. Le maire était prêt à se passer de ses services? Grand bien lui fasse!

La décision d'Amber était prise.

La jeune femme se leva lentement et se dirigea vers son immense bibliothèque où elle rangeait toujours son arme, sa plaque et les menottes qui la suivaient constamment. Ella les fixa longuement avant de se décider à les prendre et à les poser sur la table basse, devant Jack. Elle mis quelques secondes avant de parler et quand elle pris la parole, ce fut à voix basse, la voix rauque:

- Prends-les. Je démissionne.

Et elle s'éloigna en direction de la porte en disant:

- Si tu veux bien me laisser, je dois me reposer. Tout le monde me le dit et me reproche de ne pas écouter les conseils... bah c'est ce que je vais faire.

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Jack s'attendait à une crise, à un éclat de colère... mais jamais il ne s'était attendu à ce que je la jeune femme fit. Elle se leva alla chercher sa plaque son arme et ses menottes avant de les mettre sur la table et de lui dire de les prendre. Elle démissionnait! Le chef l'a regarda les yeux arrondit par la surprise. Elle ne pouvait pas lui faire ça! Il comprenait qu'elle soit en colère. Elle lui demanda ensuite de quitter qu'elle avait besoin de se reposer supposément. Il se leva et s'approcha de la jeune femme. Il lui mit une main sur l'épaule, il n'avait pas prit la plaque, l'arme et les menottes. Il regarda la jeune femme bien en face.

-Je refuse ta démission Fisher, tu es en colère et je sais que tu regretteras ta décision. Tu es un de mes meilleures éléments et il est hors de question que j'accepte de te perdre ainsi. Si après quelques jours tu ne change pas d'avis tu iras voir le maire et c'est à lui que tu remettras ta décision. Mais je t'en prit prend la peine de laisser passer ta colère avant de prendre ta décision finale.

Il pensait sincèrement ce qu'il pensait, il avait besoin d'elle dans ses rangs. Il était désolé pour la jeune femme et comprenait son désarroi. Il ne voulait pas la voir prendre cette décision sur un coup de tête, il voulait qu'elle prenne le temps de réfléchir. Il déposa un baiser sur le front de sa collègue dans un geste réconfortant. Du moins, il voulait se montrer réconfortant. Il se dirigea vers la porte et la main sur la poignée il se tourna pour regarder la jeune femme.

-Prend soin de toi Amber, et essaye de ne pas faire de bêtises, tu as beaucoup de gens qui t'aime autour de toi... pense à eux avant de faire quoi que ce soit... et tu sais... ce n'est pas parce que tu es démise de tes fonctions que tu ne peux pas agir sous couvert pour retrouver ton frère... ne vois pas ce congé comme une punition ... prend le plutôt comme une chance de faire quelque chose...

Il sortit de l'appartement sur ses belles paroles et ne se retourna pas la laissant réfléchir à ce qu'il venait de lui dire. Ce n'était peut-être pas la meilleure chose ce qu'il venait de faire... mais il savait que ça aiderait surement la jeune femme à ne pas faire la pire erreur de sa vie... Lorsqu'il descendit, il croisa le médecin qui était venu lui porter le papier du congé de la jeune femme. Il lui fit un signe de tête en guise de salutation et continua son chemin sans un mot.

Invité

Mark avait eut la visite de Jaimee... et le moins qu'on puisse dire s'est que la jeune femme lui avait passé un savon monumental. Mais il ne lui en voulait pas... il était donc allé à la pharmacie prendre la prescription qu'il avait fait pour Amber et s'était dirigé vers l'appartement de la jeune femme. Il y avait 5 jours complets qu'ils ne s'étaient pas vu ni parler... et le jeune homme en ressentit une certaine nervosité. Il ne savait pas comment allait réagir la jeune femme en le voyant.

Il se gara devant l'immeuble de la jeune femme et le regarda. Il restait ainsi plusieurs secondes avant de fermer les yeux, prendre une grande inspiration pour ensuite ouvrir les yeux et se décider à sortir. Il verrouilla ses portières en prenant soin de ne pas oublier la prescription avant et se dirigea vers l'établissement. Il montait les escaliers lorsqu'il croisa le chef de son amie. Il lui fit un signe de tête que le docteur lui rendit. Lorsque Jack fût passé, Mark fronça les sourcils en guis d'inquiétude, le chef ne se déplaçait surement pas pour rien, il avait du boulot à revendre et il le savait.

Il monta donc les escaliers quatre à quatre pour atteindre l'étage d'Amber plus rapidement. Lorsqu'il arriva, il frappa légèrement et entra sans attendre de réponse. Il trouva son amie assise dans son salon, son arme, sa plaque et ses menottes sur la table. Il ne savait pas trop ce qui venait de se passer, mais il savait que s'était grave. Il s'approcha doucement de la jeune femme et déposa les somnifères sur la table avant de s'accroupir face à elle.

-Alors jolie brunette, qu'est-ce qui vous fait avoir ce regard si triste?

Il avait parler sur un ton doux et comme si rien ne s'était passé entre eux ... c'était comme s'il ne l'avait jamais quitté et qu'il venait vers elle comme toujours lorsqu'elle avait le cafard ou un gros chagrin. Il repoussa une mèche des cheveux de son amie derrière son oreille et ce qu'il vit dans les yeux de la jeune femme le bouleversa grandement. Jaimee n'avait pas menti ... la jeune femme avait atteint le fond et il le réalisait bien maintenant. Il se traita de tous les noms intérieurement et attendit que la jeune femme réagisse... il ne savait pas encore ce qu'elle ferait... si elle le jetterait à la porte, ou si elle le giflerait... mais il restait là et attendait... il ne l'a laisserait plus jamais comme il avait fait... il s'en fit la promesse. Il avait été idiot de croire que la distance les réuniraient... il s'en voulait d'avoir agit ainsi.

Après le départ de Jack, Amber était retournée s'asseoir au salon, dans un état second. C'était comme si une bombe venait de lui exploser en pleine figure. Elle était démise de ses fonctions. Cette phrase tournait en boucle dans sa tête, comme une lithanie. Jack avait même osé refuser sa démission. Il voulait qu'elle laisse passer quelques jours avant de prendre une décision, le temps de laisser retomber sa colère. Mais Amber n'était pas en colère! Elle était... en état de choc. Elle qui se faisait une joie de retourner au boulot, voilà qu'elle n'avait plus rien vers quoi se tourner. Décidémment, la vie s'acharnait sur elle depuis quelques temps. Mais que lui avait-elle fait pour mériter tout ça?

La jeune femme n'eut pas le temps de souffler que déjà on frappait à sa porte. Si c'était quelqu'un qui voulait lui passer un savon, quel qu'il soit, il se ferait envoyer au Diable. Amber n'était pas d'humeur. Elle n'eut pas le temps de se conditionner à l'idée de se lever que Mark faisait déjà son apparition dans son salon. Il vint vers elle, comme si rien ne s'était passé, s'acroupit devant elle et lui demanda ce qui n'allait pas tout en glissant une mèche de cheveux derrière son oreille.

Mais qu'est-ce qu'il faisait là? N'avait-il pas dit qu'il voulait prendre ses distances pendant un temps? Cinq jours était-ce qu'il pensait être un «certain temps»? Amber ne savait plus trop quoi penser, c'était confus dans sa tête. Ne sachant pas trop quoi dire pour répondre à la question du médecin, Amber leva les yeux vers son ami et souffla:

- Jack ne veut pas de ma démission.

Invité

Quand le jeune femme lui répondit d'une voix sans vie et n'étant qu'un léger souffle que Jack n'avait pas voulu sa démission il paniqua intérieurement. Le métier de Amber était toute sa vie en ce moment et elle avait offert de démissionner! De l'extérieur il ne laissa rien paraître, mais de l'intérieur une grande peur s'empara de lui. Si elle n'avait pas été blessé il l'aurait pris dans ses bras et l'aurait bercé comme une enfant. Mais il se contenta de prendre sa main, il déposa un baiser dessus avant de la regarder dans les yeux.

-Amber, mais qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tu voulais démissionner? Ce boulot c'est toute ta vie!

La jeune femme avait l'air d'être dans un état catatonique, elle était choquée encore plus qu'il ne l'aurait cru... peut-être était-ce que Jack lui avait dit qui l'avait mis dans cet état ... mais quand même. Elle avait de gros cerne sous les yeux, elle avait besoin de dormir s'était plus qu'évident... Elle n'était pas en état de protester ni quoi que ce soit, il ne voulait pas en profiter, mais il fallait qu'elle puisse se reposer. Il se redressa passa un bras par dessus son épaule sain allant la déposer plus bas au niveau des côtes et son autre main sous ses jambes. Il l'a souleva doucement et l'amena vers sa chambre à coucher. Il déposa un baiser sur le front de la jeune femme.

-Ça va aller d'accord, je ne bouge plus de là tant que tu n'auras pas dormit un peu tu en a vraiment besoin.

Il entra dans la chambre de la jeune femme et la déposa doucement dans son lit. Il l'a recouvrit de sa doudou la serrant autour d'elle pour qu'elle soit bien au chaud.

-Je reviens je vais aller te chercher un comprimé que j'ai apporté, ça va t'aider ma belle.

Il lui caressa les cheveux dans un geste tendre avant de repartir vers le salon. Il prit la bouteille et l'ouvrit. il en sortit un comprimé et referma le contenant. Il alla à la cuisine et lui versa un verre d'eau, il retourna ensuite dans la chambre et tendit le tout à la jeune femme.

Mark pris sa main et posa un baiser dessus avant de lui demander ce qui se passait, pourquoi elle avait voulu démissionner. Son ami savait que son boulot c'était ce qui la faisait fonctionner ces derniers temps. Il le confirma en disant que son emploi c'était toute sa vie. La jeune femme eut un petit rire amer. Toute sa vie, ouais. Elle avait mis tellement d'efforts dans ce fouttu travail qu'elle en avait négligé les gens qui comptaient réellement pour elle. La seule chose de positive que ce boulot avait eue pour elle fut sa rencontre avec Vincent, pour le reste... Ça n'avait strictement servi à rien.

Amber n'eut pas le temps de protester que Mark se levait et la prenait dans ses bras pour la porter jusqu'à sa chambre où il l'installa dans son lit avant de placer sa grosse doudou sur elle pour ne pas qu'elle aie froid. Il en profita pour lui dire que ça irait, qu'il ne bougerait tant qu'elle n'aurait pas dormi un peu. Mark dit qu'il allait chercher un des comprimés qu'il lui avait rapportés et que ça irait.

La jeune femme l'entendit bouger dans son appartement, elle aurait aimé le rejoindre, mais elle ne bouge pas. Quand il revient dans la chambre et lui tendit un cachet et un verre d'eau, Amber secoua vigoureusement la tête. Elle ne voulait pas dormir. Elle devait aller voir ses parents pour les obliger à quitter le pays pour un temps.

- Non! Je ne peux pas dormir! J'ai pas le temps Mark! Il... il faut que mes parents partent de Jackson! Il faut que je les expédie chez ma tante Claire à Toronto par le premier avion! Jack m'a dit que ce fou en avait peut-être après les proches des victimes, que c'est peut-être pour ça qu'il m'a tirée dessus. Faut que je mette mes parents à l'abri loin d'ici! Il m'a eue, mais il ne les aura pas, eux!

Sans qu'elle aie pu les retenir, de grosses larmes se mirent à rouler lentement sur ses joues. Elle les sécha du revers de la main, mais ça ne servait à rien. Ses larmes ne semblaient pas se tarirent. Amber tenta de se déprendre de sa couverture, mais elle en était incapable. Avec un bras invalide, c'était moins aisé. Elle reprit d'une voix tremblante:

- Je suis aussi démise de mes fonctions pour une durée indéterminée. Le maire a dit à Jack que j'étais trop... impliquée, émotive... Il a peur que je raconte partout pour la disparition de Yann. Pour ajouter à l'injure, le maire a ajouté que quand je reviendrais, je ne pourrais plus travailler sur cette affaire-là.

Autant dire qu'elle n'avait plus de raisons de se rendre à ce boulot qu'elle aimait tant. Voilà pourquoi elle avait décidé de démissionner.

Invité

Lorsqu'il revient dans la chambre la jeune femme était très énervé, elle lui fit savoir qu'elle ne pouvait pas dormir car elle devait faire sortir ses parents du pays car Jack lui avait dit qu'il ciblait la jeune femme et peut-être ses proches. Le jeune homme fût horrifié de la nouvelle mais ce n'était pas le temps de paniqué. Il prit la jeune femme par les bras doucement et la recoucha dans le lit, il l'a regarda.

-Amber... Amber calme-toi d'accord! Je vais m'en occuper, pendant que tu vas dormir je vais contacter prendre deux billets pour le prochain vol et les mettre au nom de tes parents ensuite je vais appeler tes parents et ne t'en fait pas je ferai en sorte qu'ils partent bien!

La jeune femme ne voulait pas voir ses parents mourir à cause de ce malade qui retenait surement pour la deuxième fois son frère... et qui avait faillit la tuer au parc! Il ne voulait pas la voir en danger... il aurait aimé la voir partir elle aussi ... mais il savait qu'elle ne le ferait vraiment pas. Elle voudrait retrouver son frère à tout prix et ça il pouvait très bien le comprendre. Il n'essaierait donc pas de la convaincre. Il prit la main de la jeune femme dans la sienne déposant un autre baiser dessus avant de la regarder dans les yeux.

-Me fais-tu toujours confiance Amber? Si oui, prend se cachet et dort pour reprendre des forces et je te promet de m'occuper du départ de tes parents.

Il avait l'impression que son amie ne lui faisait pas aussi confiance qu'avant... c'est ce qu'il lui avait reproché lorsqu'ils s'étaient disputés... mais ce n'était pas comme un ultimatum qu'il avait dit cela. Il voulait juste qu'elle lui dise qu'elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour faire ce qu'il avait dit. Il ne voulait pas qu'elle s'endorme sur un doute. Il regarda la jeune femme et reprit le cachet qu'il avait déposé avec le verre d'eau sur sa table de nuit, il le tendit à la jeune femme attendant de voir ce qu'elle allait faire.

Mark tenta de la convaincre de se coucher et de dormir. Il la repoussa même sur son lit, mais elle se redressa presque aussitôt, un peu comme ces clowns effrayants dont il faut remonter la manivelle pour les faire sortir de leurs boîtes. Le médecin lui dit qu'il se chargerait des billets d'avion, d'aviser ses parents, qu'il ferait en sorte qu'ils prennent le premier avion qui prendrait la direction de Toronto, mais qu'il ferait tout ça pendant qu'elle dormirait.

Ce n'était pas faux, elle avait terriblement besoin de sommeil, mais elle ne dormirait que lorsqu'elle saurait ses parents au loin. Si ce n'était que d'elle, Mark, Jaimee et Vincent seraient eux aussi montés dans cet avion, mais elle savait qu'ils refuseraient tous. Et après, on disait que c'était Amber l'entêtée. Ils pouvaient tous prétendre au titre, tous autant qu'ils sont.

Amber lui fut grandement reconnaissante de ne pas lui demander de partir avec ses parents. Elle savait que son ami y avait pensé, elle avait pu le lire dans ses yeux. Il s'était donc contenté de prendre sa main et d'y déposer un autre baiser avant de lui demander si elle lui faisait confiance. Ce n'était pas une question à poser! S'il y avait une personne sur cette damnée Terre qui ne tournait plus rond à qui elle faisait entièrement confiance, c'était bien Mark... Mais avec tout ce qu'ils avaient vécu depuis quelques jours, c'était... c'était à se poser des questions. Ils s'étaient déchirés plus que jamais.

- Mark... Tu es la personne en qui j'ai le plus confiance, tu le sais. Je te suivrais n'importe où les yeux fermés, mais même à ça, même si j'ai plus confiance en toi qu'en quiconque, tu ne peux pas me demander ça. Je ne serai rassurée que lorsque je les aurais vus monter dans l'avion et qu'il aura décollé. Après ça, il faudra que j'attende qu'ils m'appellent pour me dire qu'ils sont bien arrivés à Toronto.

Elle s'arrêta de parler. Elle avait dit tout ça d'une traite sans prendre le temps de respirer. Amber pris une profonde inspiration et poursuivit:

- Si tu me laisses attendre leur coup de fil de Toronto, je te promets de me coucher, d'être sage comme une image, de ne plus faire de fugue comme tout à l'heure. Je vais t'écouter, mais je t'en prie, laisse-moi prendre soin de mes parents moi-même.

Amber le regarda, suppliante, attendant anxieusement sa réponse... même si elle savait parfaitement que si Mark refusait, elle ne prendrait pas ce cachet. Ils se disputeraient, mais pour cette fois, elle s'en ficherait. Pour l'instant, la sécurité de ses parents était tout ce qui lui importait.

Invité

La jeune femme s'était relevé comme un ressort... il n'arriverait pas à la faire dormir il le sentait bien. Elle lui indiqua qu'il était la personne en qui elle avait le plus confiance, mais qu'elle ne serait pas tranquille tant qu'elle ne verrait pas ses parents embarquer dans l'avion et qu'elle ne serait pas sur qu'ils étaient bien rendus à destination. Mark avait bien sentit qu'elle était sincère dans ce qu'elle lui avait dit et il savait aussi qu'elle ne pourrait pas se reposer tant qu'elle ne serait pas sur que ses parents étaient à l'abri. Il se trouva même ridicule de ne pas avoir pensé avant qu'il en serait ainsi... elle était comme ça sa jolie Amber. Elle lui promit de dormir sagement dès qu'ils auraient téléphoné. Il hocha la tête.

-Bon ... mais reste allongé le temps que je réserve les billets et qu'on partent chercher tes parents d'accord? Et en passant... ta mère à lu dans le journal que tu avais été blessée... elle m'a appelé et quand elle a su que tu n'étais plus à l'hôpital elle a été vraiment très triste de savoir que tu ne lui avait pas dit...

Il tenait à ce qu'elle le sache au cas où sa mère en ferait mention pendant son appel. Il attendit qu'elle s'étende avant de prendre son portable et de composé le 0 pour avoir la répartition. Il demanda à ce qu'on le transfert à l'aéroport qui se trouvait à 2 heures de route, soit dans la ville voisine. Il attendit que la communication soit établis et il entra tout de suite dans le vif du sujet. On lui indiqua que le prochain vol était dans 5 heures et on devait être sur place au minimum 2 heures en avance.. ce qui ne leur laissait pas beaucoup de temps vu qu'ils avaient deux de routes à faire... Les Fisher n'auraient qu'une heure pour se préparer. Mark pris deux billets qu'il paya avec sa carte de crédit. Il raccrocha et se dirigea vers la chambre.

-Ok ma jolie, on à une heure top chrono à partir de maintenant pour que tes parents fassent leur valises et que nous partions pour l'aéroport, on ne peut pas lambiner sinon il ne pourront pas partir avant 5 jours! Alors go demoiselle!

Il lui tendit la main, leur temps était compter!

Mark lui dit de rester allonger pendant qu'il appellait à l'aéroport et ne fasse l'achat des billets des Fisher... avec sa carte de crédit. Amber aurait aimer lui dire de prendre la sienne, mais son ami ne lui en avait pas laissé le temps. Mais avant de faire tout ça, il juga bon de lui dire que sa mère savait pour son... «petit accident». Amber grimaça. Elle avait tout fait pour que sa mère l'ignore et voilà qu'un crétin de journaliste avait été écrire son nom dans le journal. Ce que ne comprenait pas encore la jeune femme c'était à savoir pourquoi sa maternelle n'avait pas jugé bon de l'appeller elle?

Si Amber avait jugé bon de ne pas aviser ses parents et de les garder dans l'ignorance au sujet de son état, c'était principalement pour sa mère. Elle savait que cette dernière s'inquiéterait pour sa fille, tiendrait mordicus à venir la voir... et elles auraient fini par se disputer, car Amber avait horreur que sa mère en fasse trop... et le fait qu'à ses yeux sa fille avait encore cinq ans, ce n'était pas pour aider à sa cause.

Lorsque Mark raccrocha, il lui expliqua qu'ils n'avaient pas une minute à perdre, que ses parents n'auraient qu'une heure pour faire leurs bagages avant qu'ils ne doivent prendre la route pour rejoindre l'aéroport qui se trouvait à deux heures de routes de Jackson. Le médecin lui tendit la main pour l'aider à se relever et Amber la saisit en marmonnant:

- J'en ai une, une carte de crédit tu sais. Et je te le dis tout de suite, si ma mère me dispute parce que je n'ai rien dit, je te jure que je me mets des bouchons. C'est pour éviter qu'on se dispute encore que j'ai rien dit, moi.

Amber ne voulait pas se chamailler avec sa mère à ce sujet-là. Pas encore, pas tout de suite! Elles auraient bien le temps de le faire au retour des parents!

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